Parce qu’il faut plus d’un billet pour vous conter ma première fois à Tales of the Cocktail, voici la suite et fin de ces premières aventures à la Nouvelle Orléans ! Après les séminaires, les tasting rooms et autres soirées épiques (si vous avez manqué la première partie, c’est par ici), place à présent notamment aux compétitions, aux Spirited Awards, au shopping et à nos conseils si vous voulez tenter l’expérience lors de la prochaine édition !
Les compétitions
En effet, parallèlement à tout ce que je vous décrivais vendredi, Tales of the Cocktail est aussi l’occasion d’assister à quelques compétitions de barmen. Ce fût le cas par exemple avec celle par équipe organisée par la liqueur Napoleon Mandarine, ou encore la finale US de l’Angostura Global Cocktail Challenge à laquelle j’ai pu me rendre au House of Blues de NoLa, et dont on vous a décrit les recettes gagnantes ici.
Le shopping
Côté shopping, Tales of the Cocktail n’est pas en reste. L’Hotel Monteleone accueille en effet tout au long du festival un shop dédié à la littérature cocktail où l’on peut se procurer tout ce qui a pu être publié récemment (ou moins récemment), un Bitter Market avec l’essentiel de ce qui se fait aujourd’hui dans le monde merveilleux des bitters, un store avec le merch du festival et enfin un pop-up shop Cocktail Kingdom où vous pouvez faire le plein de tout ce qu’ils proposent dans leur catalogue (barspoons, jiggers, verres à mélanges, moules à glaçons, t-shirts, etc.). Bref, une vraie caverne d’ali baba alors venez légers si vous comptez faire quelques emplettes ici.
Goodies
Outre toutes ces activités classiques, quelques marques profitent également de l’évènement pour se lancer dans de sympathiques petite opérations de street marketing. On pense notamment à Reyka qui a mis en place durant quelques heures un distributeur assez particulier, dans lequel les festivaliers pouvaient récupérer des goodies de la marque ou simplement de quoi se rassasier (comme une part de pizza par exemple). D’ailleurs, plus globalement, les goodies ne manquent pas : de la casquette Patron au t-shirt Domaine de Canton en passant par la serviette de plage ou les lunettes de soleil Angostura, il y a de quoi remplir une valise là aussi tout au long du festival !
Spirited Awards
On a bu, on a festoyé, on a serré des mains à la pelle et on a fait quelques courses… C’est bien joli tout ça, mais si on peut aussi s’envoyer quelques fleurs entre professionnels, c’est encore mieux ! 🙂 Après 4 jours d’intenses dégustations et autres joyeusetés, place aux Spirited Awards ! Cette cérémonie récompense les acteurs de la professions à l’occasion d’un diner remise de prix façon Oscars. Animée par le très amusant Simon Ford (qui depuis passe pas mal de temps à adresser des mails d’excuses aux différents sponsors qu’il a gentiment allumé pendant la soirée 😉 ), la cérémonie peut paraître longue pour certains mais personnellement, je dois avouer que j’ai adoré ! Après tout, c’est pas tous les soirs qu’on a le plaisir d’être attablé en compagnie d’Eric Lorincz, de l’équipe du Beaufort Bar du Savoy, du managing director de Cocchi ou encore de l’équipe du Clumsies (Athènes), tout en dégustant, là encore, la pléthore de cocktails proposés par les différents partenaires (Courvoisier, Luxardo, Plantation, Bacardi et j’en passe) ! Un grand merci à Mat Sabbagh & co pour la place 🙂
Distillery Day
Si vous en voulez encore et êtes d’humeur aventureuse, arrive le cinquième jour et son « Distillery Day ». Le festival est pour ainsi dire terminé mais c’est un moyen très sympathique de prolonger et conclure son séjour à la Nouvelle Orléans. Cette année, 3 principaux tours étaient proposés, l’un chez NOLA Brewing, l’autre chez Old New Orleans Rum, tous deux en ville, et un dernier plus loin dans le bayou chez Donner-Peltier Distillers. Pour une vingtaine de dollars, navette incluse (la distillerie se situant à une bonne heure de route de la Nouvelle Orléans), j’ai opté pour cette dernière, ce qui fera d’ailleurs l’objet d’un billet prochainement 🙂
Bilan
Au final, que dire si ce n’est qu’on ne peut que vous recommander cette expérience. NoLa en juillet, à travers Tales of the Cocktail, est définitivement « the place to be » pour tout amateur de cocktail. Ca n’est évidemment pas donné pour venir de France à cette période, sans compter les pass, séminaires payants et cie si vous n’avez pas la chance de récupérer un accred’ média ou, mieux, d’être invité par un sponsor, mais que c’est bon ! Après tout, s’il y a bien un endroit où pendant 5 jours vous allez pouvoir croiser au détour de chaque couloir des personnalités telles que Dale DeGroff, Jeff Bell, Jim Meehan, Charles Joly, Franky Marshall, Dave Wondrich, François Monti, Steve Schneider, Marian Beke, Jimmy Barrat, Simone Caporale, Alex Kratena et consorts, c’est bien celui-ci !
Aussi, si ce billet vous a donné envie d’en être lors de l’édition 2016 (ce sera du 20 au 24 juillet), voici pour finir quelques petits conseils :
- C’est un marathon alors le mot d’ordre est « pace yourself ». Si les premières heures peuvent paraître particulièrement folles devant autant d’opportunités de dégustations etc., on comprend vite qu’il va falloir faire des choix si on veut tenir tout du long et en profiter pleinement
- Organisez-vous : les évènements se comptent par dizaines, souvent simultanément, et sont pour certains répartis dans la ville au delà du seul Hotel Monteleone. Aussi, mieux vous aurez anticipé les séminaires et autres tastings auxquels vous voulez participer, mieux ce sera. Le festival propose notamment un agenda interactif et personnalisable sur son site afin de vous aider dans cette tâche au premier abord impossible quand on examine tous les évènements proposés
- Si vous avez un média où vous pouvez couvrir l’évènement, faite une demande d’accréditation. Si elle vous est accordée, elle vous donnera automatiquement accès aux tasting rooms, à la majorité des séminaires, et à de nombreuses invitations pour des évènements privés (les médias accrédités sont en effet ajoutés à un listing à partir duquel les différents sponsors peuvent prendre contact directement avec vous pour vous inviter à leurs tasting rooms, soirées, etc.)
- Aussi, si un évènement ou séminaire nécessite de RSVP, faites-le rapidement car certains ont des places très limitées ou qui peuvent s’écouler très rapidement
- Côté pratique sinon, NoLa dispose de quelques auberges de jeunesse qui peuvent vous éviter d’avoir à débourser quelques 150$ la nuit pendant votre séjour. Si vous êtes disposés à dormir dans un dortoir pour quasiment un dixième du prix d’un hotel, c’est possible (pour info, j’ai payé mes nuits 18$ en moyenne, c’était pas le luxe mais plus que suffisant et surtout très économique). Sinon, entre les deux, il y a évidemment les solution façon Airbnb
- En outre, Uber est présent depuis peu à la Nouvelle Orléans et à des prix très raisonnables. Il n’est donc pas impératif de vous logez absolument dans le French Quarter pour profiter à fond du festival